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Page:Bouillet - Chassang - Dictionnaire universel d'histoire-geo - 1878 - P3 - Q-Z.djvu/265

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Démétrius II, Nicator, 149-143, 140-139, 130-125
Antiochus VI (Dionysius), dit Théos II, 143-140
Tryphon ou Diodote, 140-133
Antiochus VII, Sidétès, 139-130
Alexandre II (Zébina), 125-121
Séleucus V, 124-123
3e Période (la Syrie partagée entre 2 souverains).
Antiochus VIII, dit Grypus, 123-97 Antiochus IX, de Cyzique, 114
Séleucus VI, 97-93 Antiochus X, le Pieux, 94
Philippe, seul ou avec ses 3 frères: 93-80 Sélène, veuve d’Antiochus X, 80
Antiochus XI, 93-90 Tigrane, roi d’Arménie, 83-69
Démétrius III, 87-85
Antiochus XII, Bacchus 83 Antiochus XIII, fils d’Antiochus X, 69-64

SYRIE BLANCHE, SYRIE NOIRE. V. SYRIE ANCIENNE.

SYRIE DES RIVIÈRES. V. MÉSOPOTAMIE.

SYRINX, nymphe d'Arcadie, fille du fleuve Ladon, et l'une des plus fidèles compagnes de Diane. Poursuivie sur les bords du Ladon par le dieu Pan, elle disparut tout à coup au moment où elle allait être atteinte, et Pan, au lieu d'une nymphe, n'embrassa que des roseaux, dont il fit cette flûte à sept tuyaux qui porte le nom de Syrinx.

SYRMIE, comitat de Hongrie (Esclavonie), entre ceux de Werowitz et de Bacs au N., le district régimentaire de Pétervaradin à l'E. et au S., celui de Brod au S. et à l'O. : 100 kil. sur 25 ; 125 000 hab. ; ch.-l., Vukovar. Vins renommés. — Ce comitat porta le titre de duché jusqu'en 1525.

SYROS, auj. Syra, une des Cyclades. V. SYRA.

SYRTES, nom ancien de deux golfes que forme la Méditerranée sur la côte septentr. de l'Afrique, entre la Cyrénaïque et le cap Hermæum dans l'Afrique propre. Le 1er, la Grande-Syrte, est auj. le golfe de Sidre; le 2e, la Petite-Syrte, est le golfe de Cabès. Remplis de bas-fonds, ces golfes étaient très-redoutés des navigateurs dans l'antiquité.

SYRUS (PUBLIUS). V. PUBLIUS SYRUS.

SZABOLCS, comitat de Hongrie, entre ceux de Zemplin au N., d'Unghvar et de Beregh au N. E., de Szathmar à l'E., de Bihar et de Békès au S., d'Hevesch et de Borsod à l'O., et la Grande-Cumanie au S. O. ; 160 k. sur 80; 170 000 hab. ; ch.-l., Nagy-Kallo. Il doit son nom au château de Szabolcs, situé à 9 kil. de Tokay. Sol plat et marécageux.

SZALAD, comitat de Hongrie, entre ceux de Veszprim au N. E., Schumeg au S. E., Eisenburg au N. O., la Styrie à l'O., la Croatie civile au S. : 150 k. sur 20; 280 000 hab.; ch.-l., Szala-Egerszeg, ville située sur la Szala, à 188 kil. S. O. de Pesth.

SZAMOS, Samusius, riv. des États autrichiens, se forme en Transylvanie, par la réunion du grand et du petit Szamos, entre en Hongrie et tombe dans la Theiss, par la r. g., après un cours d'env. 380 kil.

SZAMOS-UIVAR ou ARMENIERSTADT, v. de Transylvanie, ch.-l. du comitat du Szolnok intérieur, sur le Szamos, à 35 kil. N. O. de Klausenbourg; 3500 hab., la plupart d'origine arménienne.

SZATHMAR, v. de Hongrie, dans le comitat qui prend son nom, sur le Szamos, à380 k. E. de Bude, à 35 kil. E. N. E. de Nagy-Karoly; 12000 hab. Évêché catholique, lycée, séminaire. — Le comitat, entre ceux de Beregh et Ugotsch au N., de Marmarosch à l'E., de Bihar au S. O., de Szabolcs à l'O. et la Transylvanie au S., a 140 kil. sur 100 et 225 000 h.; ch.-l., Nagy-Karoly. Beaucoup de rivières (Théiss, Tur, Szamos); grand marais de Leap; mont. à l'E. et au S. E. Vins, grains et fruits. Mines d'or, d'argent, de fer, d'antimoine, de zinc. Forges, verreries.

SZEGEDIN, SEGED ou SEGEDIN, v. forte de Hongrie, ch.-l. du comitat de Csongrad, sur la r. dr. de la Théiss, près de son confluent avec la Maros, à 160 kil. S. E. de Bude; 40 000 hab. Résidence d'un protopape grec. Institut philosophique, collège, gymnase de Piaristes. Belle église grecque. Navigation et commerce actifs : vins, tabac, sel, bois, grains, bétail, sangsues, savon, salpêtre. Ce pays appartint aux Turcs du XVIe s. à 1686.

SZEK, bg. de Transylvanie, ch.-l. du comitat de Doboka, à 28 k. N. E. de Klausenbourg. Sel gemme.

SZEKLERS, peuplade qui occupe la partie la plus haute de la Transylvanie, au S. E. On les donne pour Madgyars ou Hongrois; ils sont au nombre de plus de 350 000 (tous nobles et libres) ; les uns unitaires ou réformés, les autres catholiques. Ils sont répartis en 5 sièges ou districts, qui portent les noms de leurs chefs-lieux : Udvarhely, Haromszek, Csik, Maros et Aranyos. — Ce sont des hussards Szeklers qui assassinèrent les plénipotentiaires français à Rastadt.

SZEKSZARD, v. de Hongrie, ch.-l. du comitat de Tolna, à 11 kil. S. O. de Tolna; 8000 hab. Bons vins.

SZIGETH ou SIGETH, v. de Hongrie, ch.-l. du comitat de Marmarosch, à 100 kil. S. O. de Kolomea; 6500 hab. Gymnase de Piaristes. Grandes salines.

SZOLNOK-INTÉRIEUR, anc. comitat de Transylvanie, borné au N. E. par la Hongrie, à l'E. par le pays des Saxons, au S. et S. O. par le comitat de Doboka; 100 kil. sur 90; 35 000 hab.; ch.-l., Szamos-Ujvar. — SZOLNOK-MOYEN, comitat de Transylvanie , borné au S. O. par la Hongrie et le comitat de Kraszna, au S. E. par celui de Doboka, etc.; 80kil. sur 30; 130 000 h.; ch.-l., Zillah. Céréales, vins.


T

T se prend dans les abréviations pour Titus, Tullius, Tullus, Tiberius; Th. pour Théodore, Théophile, Théodose, Thomas, Thérèse, etc.

TAASINGE OU THORSENGE, île du Danemark, entre Fyen et Langeland; 14 kil. sur 7; ch.-l. Troenses; 3800 h. Élève de bestiaux; assez de commerce.

TABAGO (île), une des Petites Antilles anglaises, à 25kil. N.E. de la Trinité; 50 kil. sur 19; 16 000 h. (dont plus de l3 000 noirs); ch.-l., Scarborough. Végétation superbe : l'île est surtout fertile en tabac (cette plante, qui y fut découverte en 1560, en a pris nom), canne à sucre, yams, ananas, sassafras, bananes, cocotiers. Commerce de sucre et de rhum. — Découverte par Christophe Colomb en 1498, cette île devint colonie hollandaise en 1632; appartint alternativement aux Anglais et aux Hollandais de 1666 à 1781 ; aux Français de 1781 à 1793, et enfin aux Anglais depuis 1793. — Sur sa côte E. est la Petite-Tabago.

TABARAUD (Math.), oratorien, né à Limoges en 1744, m. en 1832, enseigna la théologie dans divers séminaires, fut supérieur des collèges de Pézinas et de Limoges, émigra en Angleterre, revint en 1801, refusa un évêché, et fut nommé en 1811 censeur de la librairie. Il a laissé plusieurs écrits fort savants, mais presque tous empreints de jansénisme : Traité historique de l’élection des évêques, Paris 1792; Histoire critique du philosophisme anglais (1806) ; Principes sur la distinction du contrat et du sacrement de mariage (1816); Hist. de Pierre de Bérulle, fondateur de l’Oratoire (1817); De la réunion des communions chrétiennes, etc.

TABARCA, île de la Méditerranée, sur la côte N. E. de l'Algérie, près de la Calle, appartint aux Génois jusqu'en 1798, fut acquise alors par la Compagnie française de la Calle, qui la perdit en 1814, et fut rendue aux Français par le bey de Tunis en 1830. On y exploite le corail. — En face de l'île, on voit sur le continent les ruines d'une ville de Tabarca, autrefois évêché.