Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/113

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colère me saisit, milord s’en souvient, et que je m’écriai : « Des chiens en folie, parbleu ! en folie : nous prendrons tout, ce soir, mais pas le daguet, bien sûr ! »

— Continuez, La Ramée, ordonna lord Bansborough.

— Une heure se passe. Les chiens languissent, se démeutent, j’en étais à peine maître. Un moment, je descends de cheval pour vérifier le pied avec milord, et, soudain, comme nous tournions le dos, un galop retentit derrière nous et se perd dans le taillis : je ne peux pas dire que les chiens soient demeurés un quart de seconde, non ! Les voilà partis sur cette voie nouvelle en hurlant comme des possédés. Que faire ? Il faut bien tâcher de les arrêter : je bondis à leur suite.