Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/160

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deux frissons… « Il est mort ! » s’écria le lieutenant. Mais Choudens souriait avec dédain. Et ce fut alors qu’il tira de sa trousse la petite seringue où se trouvait son mystérieux et effroyable mélange de caféine, de strychnine, d’éther et de kola, alors seulement qu’il fit l’injection…

Quand, moins de vingt minutes après, on vit arriver seul, à Dieppe, et précédant de bien loin tous les autres, le cheval Brin d’Amour, monté par le lieutenant Flotte, et triomphalement escorté par le radieux Choudens, les bravos ne s’arrêtèrent plus. On acclamait, on voulait porter en triomphe la monture, le manager et le cavalier.

Un accident vint pourtant gâter ce beau succès : tout à coup, Brin d’Amour s’effondra comme une masse et — cir-