Page:Boulenger – Au Pays de Sylvie, 1904.djvu/247

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demander si je savais où se trouvait Mlle de Clermont !

« — Eh ! monsieur, lui criai-je indigné, croyez-vous que je sois là pour garder les dames, quand le Roi chasse ! »

Et un peu plus tard, je pensais le culbuter en tournant au galop dans une allée, à l’ombre de laquelle il paradait et disait des riens près d’un carrosse, celui qu’il avait tant cherché j’imagine.

Vers la troisième heure enfin, après qu’avec mille peines, à travers une forêt encombrée de peuple, de courtisans, de chevaux, d’équipages et de laquais, j’eus conduit pourtant un splendide cerf quatrième tête aux abois, mon Melun mit le comble à sa folie :

« — Messieurs, ne cessais-je de répéter, prenez garde. L’animal peut fonçer… Abritez-vous derrière les arbres… »