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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

tement, tandis quc Croquemitaine frappe et tambourine à la porte ? Ce fut apparemment la dernière scène que Marceline cut à subir. Mais clle craignait toujours pour Ondine les entreprises du trop hardi barbon

« Songer à la laisser seule dans Paris,

même en pension quelque part, me jette dans une grande perturbation : tu sais bicn principalement à cause de quoi », écrit-elle encore le 7 février 1840. —-— Enfin, il dut y avoir une explication définitive : « 12 janvier 1840. — Je voudrais bien, puisqu’on te l’offre, que mon portrait renträt dans tes mains. Acccptc-le, naturellement, car je le trouve bien déplacé où il cst. D’un autre côté, c’est peut-être difficile pour la vanité qui le possède, mais tu as unc manière agreste de dire les choses, qui les rend décisives sans offense. Du resle il a rencontré Hippolyte et Line et les a regardés du haut en bas. Tant micux ! Line ferait une lieue sur un cheveu pour ne pas le voir. Hippolyte s’empourpre quand on le nomme seulement… N’écris quc le vague et accepte mon portrait. Surtoul ne dis pas que les enfants pourraient rester à Paris. Il le sail ou le suppose. Il sait que je pars. Il a fait une scène horrible, en pleine ruc, à la pauvre pelite dame, criant comme un possédé qu’il la poursuivrait jusqu’en enler pour se venger d’elle. »