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MARCELINE DESBORDES-VALMORE

quatre à quatre me dire que ce ministre avait fait signer au Roi quelque chose relatif à moi, mais je n’osais croire à la joic de ce pauvre M. Onésime qui avait diné la veille avec M. Villemain… Lors de la Révolution de 1848, la pension fut momentanément réduite des deux tiers, mais bientôt rétablie. Et Marceline put ainsi jouir jusqu’à sa mort d’un bienfait qu’elle devait à Juliette Recamier. Si faible qu’il fût, le secours ministériel lui était précicux, car c’est à bien grand’peine qu’elle arrivait à joindre les deux bouls dans son ménage, comme on dit (1). >>

(1) Exemple : « J’envoie tout à l’heure à Rouen 161’francs pour le billet Lainé. J’ai envoyé pareillo somme le mois dernier. Le billet Landrin et M. Andricux, plus le blanchissage et 14 francs pour frais do billets à renouvcler en sage, total, avec les 300 francs de Fournier :

à Rouen G82 fr. 10

à Paris, loyer 200

à la servante 932 fr. 10

• Tout cela est un allègement à nos deltes qui peut te faire un peu respirer, j’ospère. Ce qui me nuit, c’est de ne pouvoir travailler. J’en pleure, mais il faut du repos, car j’ai voulu recomanencer à écrire) et la fièvre m’a ressaisie… » (Lettre à son mari.) 30

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