Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/39

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Burgundiœ^pce, comprehensum, milties.in carcerem conjecerunt, inde incipfente anno 11 'JC> dimissus, /iterat illas incasiiim repetivitquas, ab apostolica sede allatas, sperabat clienti svæ magnojiere proflituras. Obiit anno 1 ‘203, rei cui tot curas impenderat, exitum non adsecutus ; ipse vert) divorum indici post annorum viginli decursum inscribendus. Anniversaria sacra sibi de fune lf) habenda deseripseraiy priitsqve piee Absalonis, Lundensis a rch tepiscopi, mjemoriæparentaverat, contexta gestarum ab eo rerum historid, ’cujus aliquod tantummodo fragmentum sujieresl. Integer autem remansit Guillelmi Tractatus de revelatione capitis Sancta* Geni ivrf.r brevissimus, legiturque in decimoquarto nustne collectionis volumine. Caeteree viri lucubratiuncula sunt citmprcefataRegum Ihinorum gen< alogia,si eam reapse conscripsi t ,iiniiepistolarum majorquondamnumerus. Centum et vkjiv.Ii dure exhibentur in/pr.Scriptore- rerum Danioarum à I.angel>eckio et Stilimin eollet tos.bijiartita scilicet,in priore libro Ini/intd novem, in posteriore tres et octoginta . I.oiij/è plures r.rsliterant, quæ anno I ? - M it/ne absumplte sunt, cinn incendio lla/iua conflagravit. Fuerant nempe continuata tluillclmo.vel inchoata, cum diversis hominum ordinibus, (.’anulo Rege aulicisque ejus ministris,summis jKintificibus, fturpuratisipir /a à sui ibus,archiepiscopisel episcopis, abbatibus it monachis, epistolica commercia ; sed c.ctra ca quæ ad Reginam Franciæ Ingeburi /nn attinebant,nobis non licuil e.reurrere. V III. (tuor/ de variis epistolis etiam privatis sirpe praedicatum est, non jmritm ab eis publias afinales illustrari, scu inde enotesi anti/est,eres quædam historicispropriedictis ii/nolir vel omissir.seu earum quæ collauda tœ potiiisqiimn enarratæfuerant,cause rejiciantur a/h iis, rationes itiodique et eventus curiosiiisi i /Jicentur, illud sani’ r onfidenlths spera n i is .si l’ræpolentesvin ,deco<rvorum sorte de rrni iiti s,arcana i/isisua intimis comnufctisennsilm rete.vertnt. Porrimultam,regnantibus apud Francos Philippo Secundo,Ltulovicodi in ttetavo, jiotrstatrm Furojia noverat, Romanorum jionlificum im/ierio/irin ellentem aut etia m urnulam. F.tenim,eiim illis cunctos mter ecclesiarum jinrsules jirimatum catholica fides assereret, jus insujier invaluerat quasi jmbhcum, quo non soliim administranda’ christicolarum reipublicæ, sal et ti artandis quibuscumque civilibus negotiis, j ohtiiusque litibus dijudicandis, præjxesiti viderentur. Vm semel nostri decessores istis ætatis mehnatæ moribus sanctiora priscæ Fci Irsur exemplaria objecerunt : nos plani’ su/iercai uum ducimus hujusmodi argumenta refricare, cimi ijisa facta adn) pervulgata sint, ut m brevissimi’ jierstringi sufficiat. Prolata octavo seculo instrumenta,primavorum aliquotjHinlificum nominibus insignita, vrtuslistenifKirnmnotisrasronsuetudines commendaverant, quibus aliter nova temeritatis potentat insolenti abutentis alienaque invagnoient. Mis én liberte au commencement l’an 1196, il ne recouvra point les écrits qu’il avoit apportés de Rome, et dont il se prornetloit de faire un heureux usage. Il mourut en t203, avant le dénouement de l’aHàire jlorft’il s’étoit tant occupé. Son nom a été inscrit dans le catalogue des saints en 1224.

Il avoit rédigé le programme des cérémonies à oliscrveraux anniversaires de son propre décès. On n’a plus qu’un fragment de la notféé^auparavant composée par lui sur les actes dé l’archevêquede Luntien Absalom. Sa relation de la découverte des reliques dA S." Geneviève s’est m’eus conservée, et a été msérée au tome XIV de notre, recueil. Les autres écrits de S. Guillaume sont la Généalogie des princes danois, s’il en est réellement l’auteur, et ses lettres, oui étoient assez nombreuses. On en lit cent vingt-deux dans la Collection des Historicus de Danemarck, entreprise par I<angebeck et continuée par Suhm : elles y sont partagées en deux livres ; trente-neuf dans le premier, quatre-vingt-trois dans le second. Il en avoit existé Iteaucoup d’autres qui ont étéconsumée » dans l’incendie de Co|>enhag>ie en 1728. Guillaume avoit entretenu ou entamé des correspondances avec divers jiersonnages, le Roi (2inut VI et les officiers de sa. cour, les souverains [xmtifes, les cardinaux, des archevêques et des évêques, des aN>és et dc simples religieux ; mais nous avons dû nous restreindre à celles dc scs epitres qui concernent la Réine de France, Ingeburge.

XIII Si, comme on l’a souvent reconnu, drs corros|M>ndances épistolaires, purement privées , peuvent jeter de vives lumières sur les annales publiques, soit en révélant certains faits que les historiens de profession ignorent ou négligent, soit en expliquant mieux les causes, les circonstances, les ellèts de ceux qu’ils racontent et dont ils ne retracent que l’eclal, on doit surtout s’attendre à puiser cc genre d’instruction dans les lettres des hommes puissans qui ont exercé une vaste influence sur les destinées de leurs contemporains. Or il n’existoit en Kurojie, durant les règnes de Philip)*’ II et de Louis VIII, aucun jxtuvoir supérieur ni même égal à celui des pontifes romains. I,a foi catholique leur assignoil le premier rang entre les évêques ; et depuis longtemps une sorte de droit public leur altrihuoit. non-seulement l’administrai ion suprêmedeschoses religieuses, mais la faculté d’intervenir à leur grc (Lins les aflàires civiles, mais Icjugcmcnt sAuverain des causes politiques. Nos prédécesseurs ont plus d’une fois opposé à cc régime du moyen âge les maximes primitives dc l’Kglise chrétienne : il serait superflu de rentrer dans ces controverses ; les faits eux-mêmes, en cette matière, sont si connus, qu’il doit suffire de les rapjieler en fort peu de mots. Des pièces produites au vin.* siècle sous le litre dc Décréta les émanées de plusieurs papes des premiers âges, ayant donné d’anciennes dates à des usages qui pouvoictil n’être que des abus récens, à des maximes qtii auraient pu sembler des usur|iatioiis nouvelles, onvilauix.’ siècle ’V

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