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Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/84

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REGNANTIBUS PHILIPPO-AUG, ITT JLUJJOYMX) VÏH ; ^tair tri* sus vie* Philippi Hurepel, Agneie MeraAiâ ywywrii’, eqùestribus armù non-Foible de oorps et d’esprit, Louis a été a peraon pèn, Aamo delicatus et debiltS ; et l’on a peine à concevoir quel /titre il pouvoit avoir au surnom de Cœur-de-Ljon qui loi est resté dans l’histoire ; oelui de Lioo pacinque, par lequel il est aussi quelquefois désigné, lui oonviendroit un peu mieux : mais, i vrai dire, ni ses qualités guerrières, ni ses dispositions aux arts et aux vertus de la paix, n’ont jeté un très-vif éclat. Son règne de trois ans, depuis le 14 juillet t *223 jusqu’au 8 novembre 1226, n’est qu’une sorte d’intermède entre les règnes de son père et de son fils, deux Rois illustres, dont l’un a gouverné la France durant quarante-trois ans, l’autre durant quarante-quatre. La courte administration de Louis VlII offre peu de faits mémorables ; mais ils sont compliques d’ihoideas et de détails que nous n’entreprenons pas de démêler^ èt pour , lesquels il faut recourir aux relations insérées dans ce Volume et dans les deux précédées. Les auteurs modernes qui nous paraissent avoir tracé, d’après les monumens du treizième siècle, les tableaux les plus étendus et les plus fidèles de ce petit règne, sont Velly et surtout M. de Slsmonui. Nous devons nous borner à un simple précis chronologique. L’archevéque de Reims, Guillaume, couronna dans cette ville Louis VIO et la Reine Blanche, le 1 * ou le 2 ou le 6 ou le 8 août 1223 ; car les chroniqueurs donnent ces quatre dates différentes, dont la troisième nous semble la plus probable. On ne saurait dire que les douze Pairs de France aient assisté à ce sacre : le Roi d’Angleterre, Duc d’Aquitaine, n’y parut pas ; Ferrand, Comte de Flandre, étoit en prison ; le Comte de Toulouse se défendoit contre les croisés ; le Duc de Bourgogne, Hugues IV, n’avoit que onze ans. Thibauld IV, Comte de Champagne, qui en avoit vingt-deux, pouvoit se trouver à cette cérémonie ; et cependant son nom ne se lit point parmi ceux des seigneurs qui, revenus de Reims avec le Koi, souscrivirent ses premières chartes. La rentrée de Louis dans Paris fut célébrée par des fêles somptueuses, dont la description remplit cent trente vers du poème de Nicolas de Braia. Des ambassadeurs de Henri III étoient venus réclamer la restitution de la Normandie et des autres provinces confisquées sur Jean-sans-terre. Le Roi de France répondit qu’il n’appartenoit qu’à l’assemblée des Pairs de juger la validité de cette confiscation, et il opposa aux sollicitations, presque aux ordres d’Honorius III, une résistance énergique, bien que décente et mesurée.

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htfitsno corpore, imbecilli ingenio, Ludovi-, .G, eut, oà ipeo paire dictât ett borna delicatus faL et debilis ; unde not »ia> ae ne viat quidem inielligimus qua de cauta ittud Leonini ■’ cordis cognomen acceperit, quo manet apud historico» insignitus : paidà aptius pacifietts. ’ etiam Leo interdum appellatur ; quanquam, ut uera loquamur, neque bellicit neque pacifie it virtutibus ar/ibusve usquam inclaruerit. Triennii ejus, d pridie idut julii 1223 ad sextum idut nOvembris 1226, regius principatus, media quati remittio est patrem inter et-filium, utrumque inclytum Francia regnatorem, annis illum tribus et qitadraginla, hunc quadraginta et quatuor. Tam breve imperantis Ludovici’ tempus res insigni memorid dignat tulit paucissimas, sed casibus, appendiculis, ambagibus implicitas ^ plurimis, in quibus extricandis immorari non nostruptest ) adeundi sunt factis cequavi scriptores quftingxUa iuinufatim narravtre. Recentiorum verd auctorum nemo est, nos ■ trâ quidem sententiâ, qui meliiis quàm Franciscus Velly, fortius quàm clarissimus Sismondus, angustum, de quo agimus, principatum descripserit. Nos ordine chronologico summa tantum rerum fastigia sequemur.

Guillelmus , Remorum antistes , sua in metropoli Ludovicum Octavum et Blancham conjugem corond redimivit, anno 1223, Augusti kalendis ipsis, vel quarto notias, vel octavo sextove idus ; quorum quatuor tempontm, variis in chronicis signatorum, tertium nobis maximèprobaretur. Adfuisse his inaugurandi Regis solemnibus duodecim omnes Francice Pares nemo sani’ dixtqit : aberal Anglorum Rex, Aquitanice Dux ; in vinculis jacebat Ferrandus Flandrensis Comes ; Tolosanus, d Cruce-signatis lacessitus, vim vi repellere conabatur ; Burgundionum Dux, Hugo IV, vix annum attigerat wlatismundecimum. Compleverat quidem vicesimum secundum et Remensibus caeremoniis poterat interfuisse Theobaldus IV, Campanice Comes, cujus tamen nullibi nomen apparet inter magnates qui, Remis cum Rege regressi, chirographa primis inuncti chartis authenticis apposuére. Novus hic Ludovici VIII 313-315. in urbem Lutetiam ingressus summo fuit apparatu, sumptùosâ festivitate celebratus, cui describendœ Nicolaus de Braia triginta et centum tui poematii versus impendit. Verum advenerant missi ab Henrico Anglorum Rege oratores Normanniam, et alias quibus fuerat Joannes-tine- terra exutus , provincias repetentes. Responsum à Rege Francorum est stare penis solos Pares judicium, an legitima illa esset bonorum proscriptio ; simulque minitanti ac propi redditionem imperanti Honorio Pontifici , decore quidem et modesti, sed obfirmatè detrectatum est oibsequium.

Scripti

Gallicar.

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