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Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/85

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Ixxx EPITOMÈ RERUM GESTARÜM

Pacta anno 1 220, indueift ebm m eo et~ La brève ngnéan 1 5220 défont expirer i Plqum nent ut die Paschali 1224.exirmt, illas ’« 1224> Henri twvpilkiit à b waoettler d c’aoit renovari postularet üenricus, exoptant Ho- le Vœu du Pape : mais Louis proclama» WpriM norias, Ludovicus, indtcld belli instaura- des hostilité^ entra (bns fc Poitou, défit Savwy tione, Pictaviam mgreditur ; exercitu Savariet de Maoléon, prit Niort, Saint-Jean d’Angely, et, de Malo-leone profligato, Niortum occupât, après un siégé dé trois aemattire, b Roclëtlr. Les v.occ fiancti-joanni* de Angelis oppidum, chroniqueurs font observe ! que, b veille de b reddcin circumsessam trium hebdtmadum spatio dition ae oetje dernière pbee, ü s’éioit bit à Paris Ru pellam. Tradunt chronicorum scriptores, une procession solennelle, à bqudb b Reine pridie quàm illa civitas dederetur, habitam avoit assisté avec ses robin. Le vicomte de Lifuisse Parisiis, adslànte et procédante cusn moges, le Comte dé Périgord, les seigneurs d’Aliberis Blanchd Regind, soUmném ordinum . quitaine, vinrent se jeter dans. fcs.bns du rainomnium supplicationem. Mora certi nulla queur.Mauleon lui-méme abandonnai parti de fuit quin ad victoris fidem con fugerent.vice- Henri, qui lui avoit expédié des caisses remplies de cornes Lemovicensis, Petrocoriensis topar- son et de piètres au lieu d’argent. Cependant les cha , optimates Aquitani. Discessit ipse Anubis équipoient une flotte qui, sous b con* Sa varicus à partibus Henrici, qui eipecunùe duite du jeune Richard, frète de Henri III, et te loro furfures et lapides capsis inclusos mi- disant Comte de Poitou, aborda b port de Borserct. Intereà classem Angli ornaverant, deaux, accueillie par les accbmations de b noblesse qu<v, duce Richardo, juveni Regis Henrici et d’une partie du peuple. Richard gagna du lerfratre seque Pictavice Comitem dictitante , rain, et ne commença d’éprouver delà résistance littrdigalensem oram appulit, secundo no- qu’à b Réole. Forcé de lever b siège de cette biltum omnium necnon plebecula clamore place, et voyant b terreur se répandre dans ses or plausu excepta. Progredienti Richardo troupes, quoiqu’il eût mis b Doroogne entre elles diù nihil obstitit : scd obsessœ Regula et les Français, il se rembarqua. louis VIII, qui, oppugnationem dimittere coactus est ; et, à la nouvelle de l’arrivée de Richard, s’étoit avancé irepplanlibus pavore suis ipsa intra eastra jusqu’à Tours et à Chinon, Recorda, moyennant niiljiitnis, licet interfluente Duranio à Fran- une somme de trente mille marcs d’argent que bs conUn exercitu divisis, ad naves reverti Anglais lui payèrent, une nouvelle treve de trois properavit. LudovicuS autem, qutj audito ou quatre années. On lui a reproché d’avoir inter-Rn hardi exscensu, in Turones et Cainonium rompu ainsi le cours des victoires que bs Français ad culaverat, Anglis triginta marrarum ar- remportoient sur leurs plus véritables et plus dan- (jentearum millia solventibus novas repenti1 géreux ennemis. Ses historiens ou ses apologistes triâmes aut etiam quadriennes concessit in- assurent qu’il ne cédoit point" vaux’ menaces du dm ias. Quùd hanc fecerit à continuis Fran- Pape, qui persistoit à traiter de péchés mortels contm de infensissimo hoste triumphis in- tous les coups portés à l’Angleterre. Ces hostilités, tcriiiissionem,in vituperium Rex venire visus commencées en 1224, s’éloient prolongées jusest, ■ negant tamen ejus sive historici sive de- qu’en 1225. On dit qu’au milieu de leur cours fensores eum romano hac in re paruisse Pon- Louis trouva le moment dé se rendre à Vaucoutifici, ileritm minitariti, ac tentamentis ad- leurs, y eut une conférence avec le Roi des Roversus Angliam quibuslibet lethalium pec- mains, fils aîné de Frédéric II, et signa l’engaratarum notum inurere perseveranti. Cate- gement de ne conclure aucun accord avec b rùut isti annorum motus,anno1224 inchoatif monarque anglais sans 1e consentement de l’Empro. cit»è sequentem attigerant ; diciturque pereur, qui, de son côté, s’imposoit une obli-Ludoncus, dum percrebrescerent, tempus ar- gatinn semblable. S’il en est ainsi, Frédéric a dû ri puisse aliquod opportunum, quo ad Vallem- consentir à la trêve de 1225. Une autre chronique colorum profectus, ibique cum Romanorum dit que cette entrevue à Vaucouleurs n’eut aucun Rege, primogenito Friderici Secundi filio, résultat : sed nihil aut parùm proficientes ad propria collocatus, tuito foedere spoponderit nullam redierunt. Ce point d’histoire n’a pas,été encore fore deinceps Franciam interet Angliam pac- bien éclairci.

tionem, nisi assentiente Imperatore , qui u

ipsum rreiproed lege obstrictum profitebatur.

Si res ita se habuit, necesse fuit Fride-

ricum induciis an no 1225 pactis annuisse.

Testatur verà chronicon aliud in irritum

cecidisse hoc colloquium, et « Principes,

». nihil aut parum proficientes, redisse ad

• propria. » Facto lux nondum allata^esl. ’

Apparuit anno i225 homuncio qutdamper- En 1225, apparut un personnage qui prenoit sonam nomenque gerensRaldutnt Flandrensis 1e nom de Baudouin, Empereur de (iortstanti- </ !<>, annoejusdem centuria quarto Constanti- nople, cru mort depuis.1206. Le goût des peunopoteos factus Imperator, sexto sequente in- pies pour bs nouveautés, et des grands pour trremptus existimabatur, l’t proni sunt ad les intrigues, favorisa les manœuvres de cet aveni es novat vulgus, ad implicatas proceres, turier : il acquit des partisans dans toutes les vir fortunam non improsperi aucupatus, fau- classes de b société. L’Angleterre lui envoya des tores i» cunctis ordinibus permultos nactus ambassadeurs pour traiter avec lui d’une ligue contre