Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 19.djvu/9

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iv PRÆFATIO. regid in Bibliotheca commentarii ea perhibentes qiuecumqtte, praesule regiorum signorum custode, in hebdomadariis colloquiis agerentur. Ingruentibus modo civilibus procellis ; rebus, quotquot erant,publicis privatisée, sus deque permixtis, vix intermisit il/c umbratica segregis operos. rque sute vitee studia ; felix qui potuerit, cimi ca nobitico secessu egredi cogeretur, sc in altero condere forsan remotiori. Illic suarum Uterorum, il/ie re/igioste solitudinis cultor, severd morum modestia tantum latuit quantum Intere fuit his temporibus neees.se nt quis nliqnanttdiim tutus vireret. iSodis quibuslibet politicis impltvun nescius, eitm undequaque omnes trepidarent communique fere singuli merent e.rculio, annos tot casibus plenos ipse ab.squc prope omni damno, unii discrimine, traduxit. Enim rerii, /ici t riul/a tunc spes affulgeret edendorum unquam duorum aut trium rol/unuinni quibus octava rerum gn/lirarum series absolveretur, suas lubens in hoc opere eurus defixerat , mati riamque perscverhbat eoi— lige.re uni versam, eitm eam tractare subiti) j n.s sus est ■ bottante, eut nantium erat adsenpttis, publico scientiarum ! it(■/iu umque Instituto. E.iorta /uei f suo nh anno I”’.).’) doctorum hufnuinm soi ictas, quarto nonas proxirpe si quentis maiideet evit cofiti-muUitm in pendens opus, peti vitque ut ei se |lnal efficienter accingeret, nullis profeet’o aliis fidelioribus magisque exercitis manibus committendo. .Xon adi ii se novas intra latebras abstruserat, ut non veteres eum Benedicti ms , suis olim sodalibus, amicitias tueretur, pr ircipuc eum f’etro-Danèele Cibat, cujus quidem, anno 1803 demortui, laudationem typis vulga vit ; libellum sane ingenud sentiendi dieendique libertate commendabilem ; piam strenuo citrn cicnobiticaruni divi Benedicti legum, tinn etiam la Bibliothèque du Roi, les procès-verbaux des conférences qui se tenoient chaque semaine sous la présidence du garde des sceaux. D’orageux événements, qui bouleversèrent tous les établissements publics et toutes les conditions privées, suspendirent à peine le cours des paisibles études du solitaire et laborieux Brial. Forcé de sortir de sa retraite monastique, il eut le bonheur de s’ensevelir dans une autre qui pouvoit même sembler plus profonde. Ses habitudes littéraires et l’austère modestie de ses mœurs religieuses le tinrent aussi caché qu’on avoit besoin de l’être pour conserver en un pareil temps quelque tranquillité. Etranger à tout genre d’intrigues politiques, il traversa presque sans péril des années désastreuses, où de cruelles catastrophes atteignoient autour de lui tant de victimes. Quoiqu’il eût alors peu d’espoir de publier jamais les deux ou trois volumes qui dévoient compléter la huitième série des Historiens de France, sa plus douce occupation avoit été d’en rechercher les matériaux, et il jiersévéroit à les préparer, quand il sévit expressément chargé de les mettre en œuvre par une délibération de l’Institut, dont il n’étoit point encore membre. Cette société savante, établie à la lin de 1795, résolut, dès le i mai 1796, de contir nuer ce grand recueil, et invita Brial

i reprendre eflicaccment ce travail ;«)

elle1 ne pouvoit le confier à des mains plus fidèles et plus exercées. Dans sa nouvelle solitude, il avoit entretenu des relations amicales avec plusieurs de ses anciens confrères, surtout avec dom Labat, qui mourut en 1803, et dont il publia l’éloge. Cet opuscule se recommande par une franchise énergique : on ne pouvoit rendre un plus sincère hommage à un zélé défenseur des règles cénobitiques de S. Benoît, et de la doctrine théologique 1«) [V-liInTainui jiriw* dans la mmikt ({ênèrils de l’Institut, du (3 flotêil an it, à la suite d un Rapport de Camus. V«yn Mcmunc.* de Ui masse de Littérature et Rcaujc-dris, tome II, |>ag. 15-43.