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EPITOME RERUM GESTARUM
serius idem sonet ac Paniex, vomàcvlâlinguâ panse, sicque in obdeminit ant ventrit monte mortem obeat Ludovic** iUe, improbit férus leo, bonorum pacificus rector. Libent d Blancha susceperat undecim, quorum quinque , filiam videlicet atque filios quatuor, praemortuos luceerat ; alium vix paucis diebus patri superstitem ; tum Ludoricum regno successurum, Robertum Comitem Artestee, Alphonsum Pictavice, Cardum Andium, qui posteà Reo> Neapolitanorum factus est ; Isabellamque Longi-campi monacharum coenobii conditricem.
Philippi-Augusti vestigiis studiosè insis• trns, conatus erat Ludovicus Octavutregium dominium pro posse suo protendere : prcediis saltem illud auxerat Bello fordiensi apud Andes, Albiniaco in agro Constantiensi, necnon Doninco in Picardia castello. Scholas publicas d patre institutas servavit, non ornavit ; neque meritd diceretur promovendis humanioribus literis incubuisse, quanquam illas n pueritia coluerit, si stet fides his t.nalih Cambrensis verbis : Ludovicus, Philippi Francorum Regi» filius primaevus... literis et lilieralibus studiis aflàtim est à tencrisAimiis imhulus. Nullum cerlè impedimenturb, moram nullam, doctis and sui laboribus infuiif. Adservandis diligentius monumentis htjltiricis non modico adjumento fuit summa observantia qud virum prisca sedulo instrumenta colligentem prosecutus est, Silvanectensem prcrsulem, Guarinum. F.um Fianciw cancellarium, et, qud major huic muneri honos accederet, primarium regni administrum renunciavit, Parium simul collegio adseriptum, quorum etiam consessores imperatorii Stabuli Comes, regius pincerna ma.rimusque camerarius tunc temporis facti sunt.
Haud mulla numerantur Ludovici Octavi edicta et diplomata. Fertur Atrebatum consuetudines, antequam regnasse !, conscripsisse, aut conscribendas curavisse, quas ab ipsius filio Roberto, Arlesur Comite, deinde sancitas, vulgavit tomo Spicilegii undecimo Acherius. Desiderantur instrumenta quibus ni primo princifMtûs exordio, si chronicis damus fidem, permultis servis libertatem l.udovicus largitus est. Regis ejusdem statuta ecclesiasticas immunitates vindicantia typis mandavit Gariel, juxta manuscriptum exemplar in Aniensi coenobio asservatum. Api>osilus illis est annus <223, non secùs ac instrumento Suessione confecto, quo Joannes Clemens, Franciæ Marescallus, aras jurat Jaloux Je suivre les traces de Philippe-Auguste, Louis VIII s’étoit efforcé d’agrandir le domaine royal ; il y avoit ajouté la seigneurie de Beaufort en Anjou, d’Aubigny dans le Colenlin, et le château de Doulens. 11 n’a guère fait que maiulenir les établissemens d’instruction publique orées par sen père, et l’on ne sauroit dire qu’il ait secondé bien activement le progrès des lettres, quoiqu’il les etil cultivées dès l’àge le plus tendre, à ce que dit Giraud de Cambrie : Ludovicus, Philippi Francorum Regis filius prima vus— literis et liberalibus studiis affatim est a teneris annis imbutus. Il n’a du moins ni entravé ni interrompu les travaux des hommes qui s’étoient consacrés à l’étude des sciences et des beaux arts ; il a contribué à la conservation des monumens historiques en honorant un personnage qui avoit mis du zèle à les recueillir , l’évéque de Senlis , Guérin : il le fil chancelier de France, et, pour relever cette dignité, le déclara le premier officier de la couronne ; il lui donna séance dans la cour des Pairs du royaume, où commencèrent à siéger aussi le connétable, le bouleiller et le camérier. Les chartes et ordonnances dc louis VIII ne sont |>as nombreuses. On dit qu’avant d’être Roi il avoit rédigé ou fait rédiger les coutumes d’Arras, confirmées depuis par son fils Robert , (omtc d’Artois ; D’Achery lésa insérées au tome XI du Spicilége. Nous ne possédons jkis les textes de plusieurs affranchissemens de serfs, par lesquels s’ouvrit, sçlon les chroniques, le règne de louis. Des statuts de ce monarque pour la lilierté ou les immunités de l’Eglise ont été publiés par Gariel, d’après un manuscrit de l’abbaye d’Aniane, ils sont datés de <223, ainsi qu’un acte souscrit à Soissons par Jean Clément, maréchal de France, qui promet , avec serment sur les saints évangiles, que jamais ni luwii ses hoirs ne réclameront cet office a titre héréditaire, et qu’ils ne retiendront ni les saeraque evangelia testatur nunquam à se, y chevaux, ni les palefrois, ni les bêles de charge nunquam à suis, hoc officium jure hceredi tario repetitum iri, nunquam etiam fore ut jumenta, equos phaleratos aliosve à privatis hominibus prcrstifoS, sibi possidendos retineant. Perstat m Thesauro chartarum lex Stabilimenti nomine dicta, terti 1223, octavd Omnium Sanctorum dic, quintd ante idus novembres sancita, qud Rex, censentibus et assentientibiis prcesulibns, comitibus, baroâ’fournir par les particuliers. On conserve au Trésor des cliarles un Établissement où, sous la date de l’octave tle la Toussaint, 8 novembre 1223, le Roi, de l’avis et du consentement des prélats, comtes, barons et autres vassaux assemblés à Paris, dispense les débiteurs des Juifs de payer des intérêts, et autorise le remboursement des capitaux à trois termes éloignés. Il y a trop d’autres exemples de celte iniquité à
