Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/51

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xliv PRjKFATIO. 1 Galliarum iliviûononi’ailciu <rat I t ,1 ( ( t <l r ’i i J i. e I r b /> G Mu ; ex Tarn- nalimii- l bus ttHiilata*. ei La dirùioa des Gaule» n’est plus la ̃naine. U> Gauki J <tni)<ta<’< dt ilifftTfntesiu- m lions. v™ fines dicit Armorias h quicum reUqua omni Gallia atque Hispania Romtuus jampridem erant subditi. Secundùm Armoricos ad 0rientem pergit idem Thoringi conoessam sihi ab Augusto Cesare Imperatorum primo regioneni côlebant. Inter Eruditos ferè omnes convenit Thoringos il /os de qui bits Procopius à Tungris alios esse non posse, VII. v I>e Francorum Politia. Ga Martini in septem-<lecim provinrins divisio, quse sut» ultimis Romanis Imperatoribus rigebat in ordine politicv et in online lîeelesûistieo créante Cftlodorei regno lucuni habere desiit in ordine politiro /tcè( eum seniprr servaret in ordine F.ccle.siastivo. liane antiquaruin provineiartim eonfi/sionem attn/il regni Franeorum inter (/uatHor Cldotiovei filios divisio ifiia (juiilem divisione eadetn provineia inter plures Reges dispertita fuit. Pnetereà nori Iteges non in iirbibns metropolibus sede/n sua m eonstitnerunt sed in aliis minus eelebribus, ut Métis Aurtlianis Par/ ’«.f cl .SM<t/(~/<f<.i n~</MC lm urbes ubi lie.r sedetn habebat pro prsevipuisaeprincipibus habebantur. Ex wiriis et distinctis Aationibus ijiuv tnvribus habitu lingua et legibns intrr se differebant conflabantur Ga/liarum ineolte. ffi ejusdem crant patrise non ideo rjusdem ciri/atis crant ejttsdem regni non eontinnô ejusdem nationis. faces igitur istx Populus et Natio non ùiem significabant. Tutic nationis /tontine intelligebatur societas etrto t/uodam civium numéro cotisions quie iisdem mortbus ùsdetn eonsuettulinibtis eanoient aux^Annoriqoea, qui, comme tous les autres peuples de* Gaules et de l’Espagne étoient depuis long tems sujets de l’Empire. A l’Orient des Armoriques, oontinue-t-il, habitoi’iU les Toitrgriensà qui César Auguste le premier des Empereurs avoit permis de s’habituer- dans En~pereur-t avois permù ;de ç ’j4bùwr, daim cette contrée. Presque tous les Savans conviennent que les Thuringiens dont parle ici Procope, ne peuvent être que les Tongriens. VU. Du Gouvernement des Francs. La division des Gaules en 17. Provinces laquelle sous les derniers Eniporeurs Romains avoit lieu dans l’ordre }X)liti<jiie et dans l’ordre FxvJesiaslique, cessa dès la fin du règne de Clovis d’avoir lieu «Luis l’ordre politique quoiqu’elle continuât d’être en usage dans l’ordre Ecclésiastique. Cette confusion des anciennes Provinces l’ut l’elVet du partage des enlaiis de Clnvis, jwir lequel la même Province l’ut divisée entre pliisk’urs Kois. D’ailleurs les nouveaux Huis éUililirent leur siège non pas dans des villes mcLio|H)lcs mais dans de simples villes, comme Mets, Orléans, Paris et Soissous et ce ? villes, où le souverain rcsidoit, étoient regariees comme capitales. Los jiahiians des (îatilcs éloicnt <’omjM)ses de nations distinctes et dis- ,i l’ ferentes les unes des autres par les a mœurs par les habits par la langue et parla loi suivant laquelle elles vivoient. ,Ils étoient compatriotes sans être pour cela concitoyens ils étoient regnicoles sans être de la même nation. Ainsi le mot île Peuple ne signifioit pa.s la inèiiic chose que le mot de .Xation. On entendoit alors par dation une société œni]>osée d’un certain nombre de citoyens et qui avoit ses mœurs ses