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Page:Bouquet - Recueil des Historiens des Gaules et de la France, 2.djvu/63

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Fil» de Roi». Filles de Rois. dinai rement t cessisse itemonstrationù lace haberi possit. ( Que pro/ert Fetartm tettimonia y < ea omnia exsUtnt in hoc Folumine ] vel ire sequenti verùm quid iste t vir eruditus et Academkus in his i testimoniis animàdvertat quid inde féliciter eruat in ipsa Dissertatio- J ne videndum est. Ea vulgata est in | Tomo F{p Commentariorum Aca- < demue Inscriptionum. Idem in alia Dissertatione qux in Tomo, FUI. < corwndem Commentariorum édita < est singula argumenta quibus < Vertotius suam fulcit sententiam confutat. Cui capillorum alendorum jus erat et facultas is aptus eràt ad regmim hxreditario jure obtinendum. Hinc est qubd Childebertus et Chlotarius reges, qui fdiorum fratris sui Chlodomiris regiones invadere cupiebant aut istorum puerorum rapillos incidendi aut eos jugulandi potestatem à Chlotilde postularint. Cum capillorum incisione nccessario conjuncta erat honoris spoliatio adeô ut Pr inceps cui coma tonderetur omnibus juriôus suis dccideret. Tonsus est CMôtioaldus tertius C/dodomiris filius W sic mortem effugit. Hegum JUii promùsos capdlos gerebant ideôi/ue apti erant ad succedendum verùrn non ideirco quàd habiles essent ad succedendum eos viven–tibus adhuc patribus et antequàm in solium conscenderent Reges ap–pellatos arbitror, sùjuitlcm Regum Jiliabus Reginarum nomen tribuehatur licèt illse quù feminse à jure succedendi in regnum excluderentur. Regum Jîlias à succedendi jure sub prima stirpe exclusas fuisse constat intcr omnes atque earum nullam auf terras cum fratribus suis divisissc aut patcrnum in regnum dejicientibus masculis suc-V de M. de Foncetnagne peut être regardée comme une démonstration. Tous les passages qu’il allègue se trouvent dans ce Volume ou dans le suivant mais il faut voir dans la Dissertation même les réflexions dont le. savant Académicien accompagne ces passages et les heureuses inductions qu’il en tir^. Elle est imprimée dans le VI. Tome des Mémoires dé l’Académie des Inscriptions. M. de Foncemagne dans une autre Dissertation qu’on trouve dans le VIII. Tome de ces Mémoires réfute toutes les raisons qu’apporte M. de Vertot pour soutenir son sentiment. Le droit de porter les cheveux longs étoit une marque de l’habileté à succéder au royaume. C’est pour cela que les Rois Childebert et Clotaire qui vouloient envahir les Etats des fils de Clodomire leur frère, elivoyeretit demander à Clotilde qu’elle permît ou qu’on coupât les cheveux à ses enfans ou qu’on les rit mourir. la cérémonie de couper les cheveux, emportoit la dégradation et le Prince que l’on avoit fuit étoit déchu de toutes ses prétentions. On rasa Chlodoalde troisième fils de Clodomire, et par ce ’moyeu il évita la mort. Les fils des Kois portoient les cheveux longs ils étoient par conséquent habiles à succéder mais je lie crois pas (lue c’étoit à cause de l’habileté à succéder qu’ils ont été appelles Rois du vivant de leurs pères et avant qu’ils montassent sur le Ihrône puisqu’on donnoit aux filles le nom de Heines quoiqu’elles fussent excluses par leur état de la succession à la couronne. Tout le monde tombe d’accord de cette exclusion pendant la premiere race et l’un peut aisément prouver qu’aucune d’elles n’a été admise ni à partager avec ses frères ni à succéder au défaut des mâles. On rapjx>rte or-