Page:Bourget - La Terre promise, Lemerre.djvu/369

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et comme tu m’obéissais quand je te disais d’avoir du courage pour tes leçons ? Et je te dis maintenant avec la même tendresse d’avoir un peu de courage pour ta santé. Ne m’obéiras-tu pas comme autrefois ?… »

— « Je l’aurai, chère mère, ce courage, » répondit la jeune fille en mettant son front contre la bouche de sa mère et en l’y appuyant comme pour prolonger l’influence bienfaisante de ce baiser, « je vous obéirai en tout, mais vous ne pouvez cependant pas vouloir que je ne sois point désespérée de devoir penser ce que je pense de celui que j’ai tant aimé ?… »