Page:Bourget - Un homme d’affaires - Dualité - Un Réveillon - L’outragé, Plon, 1900.djvu/278

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dans une pleine lumière d’évidence, devant les larmes de mon ami, le mot de l’énigme vainement cherché depuis ces quarante-huit heures. « Et vous avez organisé cette partie pour vous faire surprendre par le mari, » continuai-je… « Il devait venir ; vous l’attendiez. Vous avez pensé qu’il dirait tout à sa femme, et que cela mettrait quelque chose d’irréparable entre elle et vous, parce qu’elle va croire que vous avez une maîtresse ? » — « Ah ! » répondit-il, « vous m’avez deviné… Mais je ne me doutais pas que ce serait si dur ! Que va-t-elle penser de moi ? Et comment oser la revoir, maintenant qu’elle ne m’estime plus comme avant ? »