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UNE NUIT DE NOËL

vraiment cette crise d’universelle consternation, si bien nommée la Terreur. Dès que j’eus appris cette affreuse nouvelle, j’avais dit : il faut partir. À ce moment même, Mme  de Miossens était devenue plus souffrante. La paralysie la rendait intransportable. Nous étions restés. Je n’avais pas eu le courage de démontrer à sa fille qu’en agissant ainsi nous nous perdions sans espérance de sauver sa mère. La malade était morte en août. Redevenus libres, nous avions remis de partir cette fois en constatant que Fleury continuait d’être ignoré par les Jacobins de Nemours. Il en était de lui comme il en fut de Dampierre et de quel-