Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/138

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

quand nous avons besoin de détourner les esprits des affaires courantes et d’introduire imperceptiblement quelque mesure qui nous soit favorable.

07 Sous notre direction, les peuples et les gouvernements ont exterminé l’aristocratie qui était leur appui, leur défense et qui — dans son propre intérêt — avait pourvu à leurs besoins. C’est pourquoi ils sont tombés aujourd’hui sous le joug de profiteurs enrichis et de parvenus qui pèsent sur le travailleur comme un fardeau impitoyable.

08 Nous nous présenterons comme les libérateurs des travailleurs en leur proposant d’entrer dans les rangs de nos armées de socialistes, d’anarchistes et de communistes — que nous soutenons toujours au nom de notre prétendu principe de solidarité fraternelle — comme la maçonnerie sociale. L’aristocratie qui, de droit, bénéficiait du travail de l’ouvrier, avait intérêt à ce qu’il fût bien nourri, en bonne santé et vigoureux.

09 Tandis que, au contraire, nous avons tout intérêt à voir notre ouvrier affamé et débile, parce que les privations l’asservissent à notre volonté et que, dans sa faiblesse, il ne trouvera ni vigueur ni énergie pour nous résister.

10 La famine confère au capital des droits plus puissants que n’en a jamais conféré à l’aristocratie le pouvoir du souverain. Par la misère et par les haines envieuses qu’elle suscite, nous manœuvrons les masses et nous nous servons de leurs mains pour écraser ceux qui nous gênent.