Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/43

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15 Seuls les hommes préparés dès l’enfance peuvent comprendre le langage et la réalité politiques. Un peuple livré à lui-même, c’est-à-dire à des parvenus issus de son milieu, travaille à sa propre ruine par suite des querelles de partis qui naissent de la soif du pouvoir et des honneurs, et par les désordres qui en proviennent. Est-il possible aux masses populaires de raisonner avec calme et sans disputes, et de diriger les affaires de l’État qu’il ne faut pas confondre avec les intérêts personnels ? Sont-elles en mesure de se défendre contre les ennemis extérieurs ? C’est impossible. Un plan divisé en autant de têtes qu’il y en a dans la foule perd son unité ; il devient incohérent et inexécutable par suite des différentes interprétations qu’on peut y donner.

16 Un plan vaste et clair ne peut être élaboré que par un seul homme ; il coordonne tous les rouages des mécanismes de la machine gouvernementale. On en doit conclure qu’il est préférable pour le bien-être, d’un pays que le pouvoir soit concentré entre les mains d’un seul individu responsable. La civilisation ne peut exister sans le despotisme absolu, car elle n’est pas l’œuvre des masses, mais de leurs chefs, quels qu’ils soient. La foule est barbare, elle le prouve en toute occasion. Aussitôt qu’elle s’empare de la liberté (de l’idée de liberté), elle la transforme immédiatement en anarchie, qui est le plus haut degré de barbarie.

17 Voyez ces êtres alcoolisés, abrutis, stupéfiés par la boisson, dont ils ont droit de faire une consommation illimitée, droit conférée aux goyim en même temps que la liberté. (les nôtres, se rappelant le kherem, n’usent pas de cette liberté là).