Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/44

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Les peuples goyim sont abrutis par l’alcool ; leur jeunesse est détraquée par les études classiques et par la débauche précoce où l’ont poussée nos agents, précepteurs, domestiques, gouvernantes dans les maisons de riches, nos commis ailleurs, ainsi que nos femmes. Au nombre de celles-ci, je compte leurs imitatrices volontaires en matière de débauche et de luxure, celles qu’on appelle les « femmes du monde ».

18 Notre devise est : la force et l’hypocrisie. Seule la force est victorieuse en politique, surtout si elle se dissimule dans les capacités indispensables aux hommes d’État. La violence doit être le principe, la ruse et l’hypocrisie une règle pour les gouvernements qui ne veulent pas concéder leur pouvoir aux agents d’une nouvelle force. Ce mal est l’unique moyen de parvenir au but, au bien. C’est pourquoi nous ne devons pas craindre d’employer la corruption, la tromperie et la trahison quand elles peuvent nous servir à atteindre notre but. En politique il faut savoir s’emparer de la propriété d’autrui sans hésiter, afin d’obtenir par ce moyen la soumission et le pouvoir.

19 Notre gouvernement, dans cette conquête pacifique, a le droit de remplacer les horreurs de la guerre par des condamnations à mort moins visibles et plus profitables, nécessaires pour entretenir cette terreur qui fait obéir les peuples aveuglément. Une sévérité juste et implacable est l’atout de la force d’un État ; ce n’est donc pas seulement notre avantage, mais c’est notre devoir, pour obtenir la victoire, que de nous en tenir à ce programme de violente et d’hypocrisie. Pareille doctrine basée sur le calcul est tout aussi efficace que les moyens qu’elle emploie ; c’est pourquoi nous triompherons, non pas seulement par ces moyens mais aussi par cette doctrine de la sévérité, et nous asservirons tous les gouvernements à notre Super-gouvernement. Il suffira