Page:Boutmy, Jouin - Protocols des Sages de Sion - Revue int. soc. secretes, 1920.djvu/45

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que l’on sache que nous sommes implacables pour que toute résistance soit brisée.

20 Dès l’époque de l’épanouissement de la Grèce antique, nous avons été les premiers à crier le mot : « Liberté ! » si souvent répété depuis par des perroquets inconscients, qui, attirés de toutes parts par cet appât, n’en ont usé que pour détruire la prospérité du monde et la véritable liberté individuelle, autrefois si bien garantie contre la contrainte de la foule. Des hommes qui se croyaient intelligents n’ont pas su distinguer le sens caché des mots qu’ils employaient ; ils n’ont pas remarqué qu’il n’existe pas d’égalité dans la nature, qu’il ne peut y avoir de liberté, que la nature elle-même a établi l’inégalité des esprits, des caractères et des intelligences, en soumettant tout à ses lois ; ils ne se sont pas aperçus que notre politique les a lancés hors de leur vie coutumière, dans la voie qui aboutit à notre gouvernement. Pourvu qu’il soit initié à la politique, même un imbécile peut gouverner, tandis qu’un non initié, fût-il un génie, se perdra dans les voies que nous indiquons.

21 C’est sur ce principe que fut établi le gouvernement dynastique de nos rois, le fils étant initié par son père aux secrets de la politique, secrets que personne ne devait pénétrer. Les goyim ont perdu le sens de cette transmission héréditaire du pouvoir, et cette perte contribua au succès de notre cause.

22 Notre appel : « Liberté, Égalité, Fraternité » amena dans nos rangs, des quatre coins du monde, grâce à nos agents