d’une ligne, c’est… phénoménal.
L’exemple suivant n’est que comique : il montre que le bourdon peut donner lieu quelquefois à de risibles quiproquos ; nous copions textuellement une lettre adressée au directeur du Grand Dictionnaire :
« Monsieur, accoutumé à trouver dans votre encyclopédie tout ce que j’y cherche, je suis étonné de ne pas y voir figurer le mot matrats, qui est pourtant un mot français, puisqu’il se trouve dans le fragment de la Patrie que je joins à ma lettre. Agréez, etc. »
Voici maintenant le passage du journal auquel il est fait allusion :
« La cérémonie était imposante. Toutes les notabilités y assistaient ; on y remarquait notamment des militaires, des membres du clergé, des matrats, des industriels, etc. »
M. X*** ne s’était pas aperçu du bourdon d’une syllabe et s’était torturé l’esprit à chercher le sens de matrats, quand un peu de perspicacité lui eût permis de rétablir le mot si français de magistrats.
Bourdonniste, s. m. Celui qui fait habituellement des bourdons.
Bourreur de lignes, s. m. Ouvrier qui compose particulièrement des lignes pleines ou courantes, telles que celles des journaux, des labeurs, des brochures, etc. Se prend en bonne ou en mauvaise part. Un bon bourreur de lignes est celui qui compose habituellement et vite la ligne courante. Dire d’un ouvrier qu’il n’est qu’un bourreur de lignes, c’est dire qu’il n’est propre qu’à ce genre de besogne, qu’il ne pourrait faire ni titres, ni tableaux, ni d’autres travaux exigeant une parfaite connaissance du métier.
Bouteille à l’encre, s. f. Nom que l’on donne à l’imprimerie en général, à cause de la difficulté que présente la vérification des comptes, lorsque les corrections d’auteur sont nombreuses.
Briquet (battre le). V. battre.
Briser, v. intr. Mettre