Aller au contenu

Page:Boutroux - Les principes de l’analyse mathématique.djvu/119

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Cela dit, soit à faire la somme de deux rapports Nous pouvons remplacer ces rapports par des rapports qui leur sont respectivement égaux et où est égal à l’unité de longueur. D’ailleurs les deux longueurs (segments) et ont une somme bien déterminée qui est un certain segment (no 53). Nous considérerons alors comme somme des deux rapports et et, par conséquent, comme somme de et le rapport

94. – Passons au produit de deux rapports. Nous en pouvons donner a priori la définition, définition que nous interprèterons comme il suit. J’imagine qu’après avoir agrandi une épreuve photographique, on opère sur l’agrandissement un nouvel agrandissement[1]. Finalement l’épreuve aura été agrandie dans un rapport qui sera regardé comme le produit des deux rapports d’agrandissement successivement adoptés. Considérons, en d’autres termes, deux segments de l’épreuve primitive ; appelons (D) leurs images sur la seconde épreuve, et [2] leurs images sur la troisième épreuve. Par définition, le produit des deux rapports (d’agrandissement), et est égal au rapport

De cette définition résulte celle du produit des rapports de deux couples quelconques de longueurs ; nous savons en effet d’après le no 93), construire une longueur dont le rapport à soit égal à le produit sera, dès lors, égal au produit donc à

Ayant défini le produit et la somme de deux rapports

  1. Comme nous raisonnons sur l’agrandissement, nous pourrions raisonner sur la réduction.
  2. Les signes se lisent : prime, seconde, cf, supra, 51.