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Page:Boutroux - Les principes de l’analyse mathématique.djvu/443

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Les fonctions considérées ne sauraient d’ailleurs avoir d’autres fonctions primitives que celles qui figurent dans notre tableau ; en effet, soient et deux fonctions primitives d’une mème fonction la différence a pour dérivée donc j’en conclus que est une constante par rapport à car il n’y a que les constantes (dont l’accroissement est toujours nul) qui aient une dérivée nulle.

452. — Pour désigner simplement les fonctions primitives, ou intégrales indéfinies, on emploie souvent une notation spéciale dont nous expliquerons plus loin l’origine et la signification (Trois. Liv., chap. ii) : cette notation est fondée sur l’emploi du signe (originairement un ), que l’on lit : intégrale ou somme, et du signe que nous avons déjà introduit dans la théorie des dérivées. Ainsi le symbole

représentera la fonction primitive de ce symbole, par conséquent, ne désigne pas une fonction déterminée, mais bien une infinité de fonctions différant les unes des autres par des valeurs constantes.

Nous écrirons en conséquence

etc.

Le lecteur traduira facilement dans ce nouveau système de notations les formules du no 451. À ces formules nous ajouterons les suivantes que l’on obtient immédiatement en appliquant les règles de la dérivation :