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Page:Boutroux - Les principes de l’analyse mathématique.djvu/83

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Deux dièdres sont égaux (congruents, lorsqu’ils sont exactement superposables : il en est ainsi, par exemple, pour les dièdres[1] dont les faces sont en prolongement les unes des autres (je veux dire que les deux demi-plans et ou et appartiennent au même plan : ces dièdres sont dits « opposés par l’arête » (fig. 15.

On peut faire la somme ou la différence de deux dièdres[2] en les juxtaposant de manière qu’ils aient la même arête et une face commune : ainsi sur la figure 16, le dièdre est la somme des dièdres  ; le dièdre est la différence des dièdres et

somme, différence de dièdres
somme, différence de dièdres

Un dièdre est droit si ses faces sont perpendiculaires l’une sur l’autre |exemple le dièdre formé par le plancher d’une chambre et une cloison| ; deux dièdres dont la somme est un dièdre droit (exemple : les dièdres sur la fig. 17 sont dits complémentaires l’un de l’autre.

Le plus grand dièdre possible est la somme de deux dièdres droits ses faces, en prolongement l’une de l’autre forment un plan | sur la fig. 17| ; deux dièdres [tels que et ] dont la somme est un dièdre se réduisant à un plan sont dits supplémentaires l’un de l’autre.

Les définitions des dièdres aigus ou obtus, du plan bissecteur qui partage le dièdre en deux dièdres égaux, etc., se déduisent de la même manière des diverses définitions relatives aux angles.

60. – Considérons maintenant un corps solide, par exemple

  1. Nous nommons un dièdre par deux lettres dont chacune désigne un demi-plan.
  2. Voir p. 66, note 1.