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(ÎLAUDK LOHItAIN.
- i I endroit îles caprices de l'heure; chez le prince des
paysagistes, le si \ l<- tourne ;m poncii sur les premiers plans, mais la lumière ili\ inise les fonds. Poussin donne I illusion de l,i lumière à force de grandeur : Claude par vienl au si \ le à force < i<- lumière. L'aîné se révèle un sage : son ail csl iinc philosophie. Iriomplie de la raison; le plus jeune es) un peintre, son ail proclame une sensibilité mer- veilleuse cl le pouvoir de I instinct. L Ecole se réclamera du théoricien; mais le paysage moderne se souviendra du poète : Poussin, c'est une pensée; Claude, c'esl un regard.
Tous deux appliqués H lents savent <|ii on ne peinl pas ti à lire-ci aile » comme les fa presto de leur temps ! .Mais Poussin I emporte par la li auteur du caractère et de 1 œuvre: il reste pauvre cl fier, pendanl que son ami l'ail fortune ri que I essence du soleil se change en or dans ses coffres. N'hésitons jamais à répéter que Poussin paysagiste csl 1res supérieur à Claude : ses mâles figures complètenl I harmonieuse cl sévère unité de ses paysages, décor acces- soire autour >\
« roseau pensant <> : ses inventions oui
un accent, une allure sublime, I écho d une Grèce primi- tive entrevue par un « Virgile sauvage ».
Tous deux cultivenl le paysage historique où I homme s ajoute à la nature, selon la définition de l'Art donnée par Bacon : Ions deux o travaillent à I italienne », préféranl la majesté du marbre à la poésie des ruines, la beauté renais- saule à la mélancolie d un tombeau : la tristesse moderne n a pas effleuré leur beau rêve antique : ils n oui pas non