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DE LOCRES

διὰ τὸ πάντα τἄλλα ἐν αὑτῷ περιέχεν, ἕνα, μονογενῆ, τέλειον, ἔμψυχόν τε ϰαὶ λογιϰόν· (ϰρέσσονα γὰρ τάδε ἀψύχω ϰαὶ ἀλόγω ἐστόν) ϰαὶ σφαιροειδὲς σῶμα· τελειότερον γὰρ τῶν ἄλλων σχημάτων ἦν τοῦτο.

§ 8. Δηλεόμενος[1] ὦν ἄριστον γένναμα ποιεῖν, τοῦτον ἐποίει θεὸν γεννατὸν, οὔ ποϰα φθαρησόμενον ὑπ’ ἄλλω αἰτιω, ἔξω τῶ αὐτὸν συντεταγμένω θεῶ, εἴποϰα δήλετο αὐτὸν διαλύεν.[2] ἀλλ’ οὐ γὰρ τ ἀγαθῶ ἐστιν, ὁρμᾷν ἐπὶ φθορὰν γεννάματος


dans lui toutes les autres choſes, & parcequ’il eſt un, ſeul, engendré parfait, animé & raisonnable. Car ſes qualités étoient meilleures que celles d’un monde inanimé. Le monde eſt un Corps ſphérique, cette figure étant la plus parfaite de toutes les autres figures.

§ 8. Dieu aiant donc voulu faire une production très bonne, fit ce Dieu engendré & impériſſable, qui ne peut être détruit par aucune cauſe que par Dieu, qui l’aiant arrangé pourroit le déranger ſ’il vouloit. Mais il n’eſt pas de la nature d’un Être bon, de ſe porter à la de-

  1. Δηλεόμενος pour θελόμενος
  2. Διαλύεν pour διαλυειν, & δήλετο pour εθελετο, & ὁρμᾷν pour ορμαειν.