ἀπότελεῖν, καὶ ὠφελίμης τοῖς δεκοῦσι φαύλας χρῆθας. Divinæ ſapientæ, & virtutis & potentiæ opus eſt, non ſolum bene facere, hæc enim eſt ut ita dicam Dei natura, ut ignis calefacere, & lucis illuminare ; ſed illud quoque maxime, ut id, quod per malos aliquos excogitatum eſt, ad bonum aliquem finem, et utilem dedutat, & utiliter iis quæ mala videntur utatur. Clem. Alexandr. Strom. 1. pag. 312.
Nous pouvons, dit S. Gregoire de Naziance, déſigner Dieu par pluſieurs noms, qui marquent combien il nous paroit grand & admirable. Cependant il n’y a rien qui ſoit plus eſſentiel à ſa nature, que de faire du bien à tous les êtres. Θεὸς, οὖ πολλῶν ὂντων ἐφ' εἶς θαυμάσεται, οὐδέν οὓτως, ὡς τὸ πάντας ἐυεργετεῖν ἰδιώτατον. Deus cum multis nomimibus admirabilis nobis, & ſuſpiciendus occurrat, tamen nihil æque proprium habet, atque omnes beneficiis afficere. Gregor. Nazianzenus oratione XXVI. pag. 459.
Nous n’avons donc d’idée de la nature de Dieu, que celle que nous acquerons par les notions, que nous avons de la bonté & de la puiſſance. L’idée de la puiſſance nous fait connoître quel doit être le pouvoir de Dieu, lorsque nous conſidérons ſes ouvrages ; & l’idée de la bonté nous éleve jusqu’à la connoiſſance de celle de Dieu, qui doit être néceſſairement la ſouveraine bonté, & le principe de ce qu’il y a de meilleur, ainſi que le dit Timée de Locres.
Τά δ’ ἑπόμενά δε καὶ συναίτια, ἐς ἀναγκαν ἀναγεται. Mais les choſes qui ſuivent & qui ſont cauſes adjointes, ſe rapportent à la Néceſſité. chap. I. §. 2.
Le ſavant Brucker a judicieuſement remarqué, que Timée de Locres, à l’exemple de Pythagore & de ſes