Page:Boyer d’Argens - Lettres juives, 1754, tome 1.djvu/25

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de certains discours peu mesurés que nous avions tenu sur la pantoufle du pape, & sur les miracles de S. Jacques secoue-chevaux. M. le baron de Polnitz étoit chéri de tout ce qu’il y avoit à Rome de gens de distinction. Le pape lui avoit donné un appartement dans son palais ; & je l’ai vû très-souvent à Monte-Cavallo, où sa sainteté fait sa demeure. Je rends à ce seigneur Allemand la justice qu’il mérite, avec d’autant plus de plaisir, que j’ai l’agrément qu’il n’est aucun particulier qui puisse se plaindre de moi ; & qu’en blâmant les défauts des hommes, j’ai évité, autant qu’il m’a été possible, des personnalités également odieuses & déplacées.

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