CHAPITRE VII.
ADIEUX À L’ANGLETERRE.
À peine Slopperton se calmait-il un peu de l’excitation dans laquelle l’avaient jeté le procès et le suicide de Raymond de Marolles, qu’il fut de nouveau mis en émoi par des nouvelles qui étaient encore plus surprenantes. Il est inutile de dire qu’après le procès et la condamnation du faux de Marolles, il n’y eut pas chez les bons citoyens de Slopperton le moindre regret sympathique pour leur infortuné concitoyen, Richard Marwood, qui, après avoir été déclaré coupable d’un meurtre qu’il n’avait pas commis, avait péri, comme on le racontait, dans une folle tentative d’évasion de l’asile où il avait été enfermé. Que furent alors les sentiments de Slopperton, quand un mois environ après le suicide du meurtrier de Montague Harding, un article parut dans un des journaux de la localité, qui établissait d’une façon positive que Richard Marwood était encore vivant, ayant réussi à s’échapper de l’asile du comté ?
C’en était assez ; voilà, en vérité, un héros de ro-