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Page:Brifaut - Le Droit de vie et de mort, 1829.djvu/45

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La force te dépouille et te soumette au glaive.
Le jour de la justice enfin pour toi se lève.
France, bénis ton roi, ses paternelles mains
T’ont du bonheur public r’ouvert tous les chemins.
Entre Charle et son peuple il n’est plus de barrière.
Je vois la vérité, libre sans être altière,
Lui montrer nos besoins, lui porter nos douleurs ;
Tandis que, toujours prêt à recueillir les pleurs
Que son dernier sujet à ses pieds vient répandre,
De son trône pour lui Charle daigne descendre ;
Et des malheurs contés par son naïf effroi,
Le console en ami, le dédommage en roi.
Noble libérateur de ta noble patrie,
Toi qu’entourent nos vœux et notre idolâtrie ;
Toi qui, par des bienfaits heureux de t’appauvrir,
Soulageas plus de maux qu’on ne t’en vit souffrir,
Prince, vois nos transports, jouis de ton ouvrage.
Le surnom le plus doux devient ton héritage.
Que nos destins sont beaux ! je tourne mes regards
Vers le champ du savoir, des lettres et des arts.
C’est là qu’un mouvement unanime et fidèle
Emporte les esprits qu’un nouveau but appelle.
Bravant l’antique orgueil qui, dans ses vœux altiers,
N’avait placé l’honneur qu’au sein des champs guerriers,