— Ma foi, dit-il un jour à Rosic, je vous passe mes pouvoirs. Soyez le père de notre Gladys… Je m’en vais…
Et « Cristal Dagger » retourna vers ses plateaux du Turkestan.
Mais avant de partir, il avait payé ses dettes.
Un jour, Frégière reçut une lettre chargée qui l’intrigua fort, à cause de ses nombreux timbres, de ses cachets impressionnants, et pour laquelle il dut donner à la poste, je ne sais combien de signatures.
Cette lettre ne contenait, cependant, qu’un chiffon de papier.
Mais ce chiffon de papier était un chèque de cent mille francs, accompagné de ces simples mots :
« Remerciements de Cristal Dagger ».
Et Fregière, pour avoir ramassé un homme dans un saule, a pu donner sa démission de garde-ligne, acheter une belle propriété sur les bords du Rhône, où il vit en rentier…
Et il répète, souvent, avec un gros rire :
— Pour un coup de poignard… voilà un fameux coup de poignard.