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Les yeux de nos mamans


Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux.
(Sully Prudhomme)


Quand la mort voile les prunelles
Des yeux charmeurs de nos mamans,
Quand les anges tendent leurs ailes
Pour couvrir ces regards mourants,

Gardons dans l’âme l’espérance
Qu’ils ne sont pas morts à jamais
Ces yeux qui parlaient de vaillance
Et ne pouvaient pas être laids.