Page:Brunetière - Discours de réception, 1894.djvu/107

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
103
de m. le comte d’haussonville.

désormais partout. Il vous a aidé à forcer les portes de la Sorbonne, qui se sont entr’ouvertes devant vous. La Sorbonne n’a point à regretter l’hospitalité encore éphémère qu’elle vous accorde. Dans son vieil amphithéâtre vous aviez ramené l’année dernière une foule qui rappelait les plus beaux jours des cours de M. Caro. Il y avait peut-être un peu plus d’étudiants, mais il n’y avait pas moins de femmes. Comment n’auraient-elles point été attirées lorsque le sujet de vos conférences était : la poésie lyrique au XIXe siècle ? Mais elles n’ont pas obtenu de vous le moindre sacrifice. À grand renfort de termes techniques auxquels je les excuserais de n’avoir rien entendu, vous avez intrépidement continué d’appliquer la méthode évolutive à un sujet qui semblait au premier abord n’avoir rien de scientifique. Cette méthode inspire même une telle con-