genre, et plus spécialement celle du drame ou du roman.
Ceci ne veut pas dire qu’on ne le retrouve pas lui-même dans ses romans, ni qu’il ne lui arrive jamais de mettre ses dons d’observateur, d’inventeur ou de créateur, au service de ses idées. À la vérité, on ne nommerait pas de roman de lui qui soit ce qu’on appelle une « confession », à la manière de Valentine, de Delphine, ou d’Adolphe, ni une « thèse » à la manière du Compagnon du tour de France, ou du Juif-Errant, ou des Misérables. Mais, chemin faisant, et au cours de ses récits, il arrive à Balzac de s’inspirer des aventures de sa vie ; et, d’autre part, il ne laisse guère échapper l’occasion de s’expliquer, même sur des matières qui, comme son apologie du catholicisme dans le Médecin de campagne, ne semblaient pas faire nécessairement partie de son sujet. C’est ainsi que dans l’Envers de l’histoire contemporaine [1842-1847], il a sur le pouvoir de l’association quelques pages d’une lucidité singulière. « L’association, une des plus grandes forces sociales, et qui a fait l’Europe du moyen âge, repose sur des sentiments qui depuis 1792, n’existent