n’a mis Balzac ni au-dessus ni au-dessous de personne ; mais c’est un fait que, depuis cinquante ans, un bon roman est un roman qui ressemble d’abord à un roman de Balzac, tout de même que, pendant cent cinquante ans, une bonne comédie a été celle qui ressemblait à une comédie de Molière ; — et on a tâché de donner les raisons de ce fait. Il est clair, après cela, que la valeur intrinsèque des romans de Balzac ne saurait être étrangère ni à ce fait, ni aux raisons de ce fait.
En second lieu, pour mettre cette valeur en lumière, — je n’ai pas feint d’ignorer ce que d’autres ont pu déjà dire du roman de Balzac ; et, au contraire, je me suis efforcé de faire que cette Étude fût non pas un simple résumé, ni uniquement une discussion, mais, comme on dit, une « mise au point » des jugements de la critique sur l’œuvre du grand romancier. Et, en effet, — me permettra-t-on de le dire en passant ? — je ne connais rien de plus impertinent que cette méthode à la mode, qui consiste aujourd’hui, quelque sujet que l’on