palais, moi, enfant et rieur, j’aurai tracé l’immense arabesque des Cent contes drolatiques. » [Lettres à l’Étrangère, 1834, no LXXII.]
Non ! en vérité, toute cette logomachie n’est pas très claire ! et nous pouvons ajouter que, de la confusion qu’elle exprime, Balzac, avec tout son génie, ne se débarbouillera jamais. Il dit pourtant ce qu’il veut dire ! Et ce qu’il veut dire, c’est que, de même que l’individu n’existe qu’en fonction de la société, par elle, en elle, et pour elle ; ainsi, chacun de ses romans n’a de sens, ou tout son sens, que dans son rapport avec la Comédie humaine. La dernière forme, et on serait tenté de dire « la dernière incarnation » de ces desseins gigantesques, — dont l’ensemble, jusqu’en 1841, ne se présentait à l’esprit de Balzac que sous le titre, assez peu synthétique, d’Études sociales, — est, en effet, la Comédie humaine, dont le Prospectus parut au mois d’avril 1842.
On conte [Cf. Ch. de Lovenjoul, Histoire des Œuvres de Balzac, appendice, p. 414] que l’idée