Page:Buffault - Étude sur la côte et les dunes du Médoc.djvu/202

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Le sable tie la partie supérieure de la dune est donc mcïtleur que celui de la partie inférieure.

M. F. Vassilièrc, dans son ctudesur les dunes girondines, rapporte des analyses iniércssantcs dont nous extrayons le tableau ci-dessous:


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Humidito

à IIO"


Mi.iére


Aiote


Sil[ce fl table



P«,a..e Soude


Chau.


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V-


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7« 



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°/-


Smble de mer (Soulici


11,600


14,000


0,092


754,600


0,147


0,065


14,97<^



4,480


Sable de le lie (Soulic)


0,710


4.75°


traces


gl!4,ooQ


0,130


o,i(io


0,5110



9,350


S.ble de dune (L^k’I


1,500


traces


0,140


995.3 ’5


o..â5


0,110


i|?5o


0,410



<le P’Q ld6.:Da.p<..cc>


115,000


791.300


+. i-w


71.730


0.750


1.350


3.600


1,970



130,000


754.300


4. 35’^


103,390


0,870


1,650


3.7JO


l.SlO




Par oppaailion : |


Sdl normal


1 110,000



0,500



1,000


Ï.OOO


io,ooo


0,375


1


Oo peut sV-lonncr qu’un sol sî pauvre en éléments nutritifs puisse alimenter la végétation qui le revùl et spécialement des massifs de pins maritimes dont les cendres contiennent 35 à 40 % de chaux et 15 à 20 % de potasse. MM. Grandeau et Henry pensent que « la dis-

> sérainatioa extraordinaire de ces déments, qui forment, pour ainsi

> dire, une couche infioiment mince autour de chaque molécule

> de sable, jointe à la grande mobilité du sol, qui permet aux plus

> petites racines de se développer àleurais;:, supplée, en quelque I sorte, à l’insuffisance des principes, » (Annales de la station agrono- mique de l’Est, 187S, p. 364, le sol des landes et des dunes).

Propriétés physiques. — L’c.YtrOmc mobilité du sable des dunes est la conséquence de sa composilion et de sa forme. D’elles aussi et de sa couleur blanc -j au tiâtrc découlent ses propriétés physiques.

II reflète la lumière avec une intensité telle que la vue peut en être incuromodée. Son aptitude à réchauffera eut et au refroidissement est très grandi’ ; aussi les rosées y sont-elles fréquentes et abondantes, mais elles se dissipent facilement sous l’influence d’un peu de vent ou de soleil, ctde ce fait n’ont souvent pas grande influence sur la végéta- tion. Les gelées se produisent non moins souvent pour le même motif et font de ce terrain un sol froid, tandis que les terres à humus, dont, à l’inverse du sable, l’indice de réfraction est faible, sont moins exposées à ces accidents et se trouvent plus favorables à la vie des plantes. Le sable conduit mal la chaleur; eu été, tandis que la surface a une température de plus de 60° et ne permet pas d’y marcher pieds nus, la masse, à o’" 30 de profondeur, reste à peu prés stationnaire entre 10" et 15".