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Page:Buffon - Oeuvres completes, 1829, T03.djvu/75

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CONCLUSION.

CONCLUSION.

Il paroît certain, par les preuves que nous avons données (articles VII et VIII), que les continents terrestres ont été autrefois couverts par les eaux de la mer ; il paroît tout aussi certain (article XII) que le flux et le reflux, et les autres mouvements des eaux, détachent continuellement des côtes et du fond de la mer des matières de toute espèce, et des coquilles qui se déposent ensuite quelque part, et tombent au fond de l’eau comme des sédiments, et que c’est là l’origine des couches parallèles et horizontales qu’on trouve partout. Il paroît (article IX) que les inégalités du globe n’ont pas d’autre cause que celle du mouvement des eaux de la mer, et que les montagnes ont été produites par l’amas successif et l’entassement des sédiments dont nous parlons, qui ont formé les différents lits dont elles sont composées. Il est évident que les courants qui ont suivi d’abord la direction de ces inégalités leur ont donné ensuite à toutes la figure qu’elles conservent encore aujourd’hui (article XIII), c’est-à-dire cette correspondance alternative des angles saillants toujours opposés aux angles rentrants. Il paroît de même (articles VIII et XVIII) que la plus grande partie des matières que la mer a détachées de son fond et de ses côtes étoient en poussière lorsqu’elles se sont précipitées en forme de sédiments, et que cette poussière impalpable a rempli l’intérieur des coquilles absolument et parfaitement, lorsque ces matières se sont trouvées ou de la nature même des