Les bills suivants furent lus…
« La chambre s’ajourna…
« M. Balfour succéda à sir Fergusson…
« M. John Morley répliqua vigoureusement…
« Le gouvernement consentit d’accorder deux jours à M. Gladstone…
« Lord Dufferin, référant à sa démission, déclara qu’elle était due…
En dehors du prétérit indéfini, ne sait-on pas que le « présent » même est très employé par les bons auteurs, dans le récit d’événements contemporains ou d’autres même depuis longtemps passés, pour donner plus de mouvement et de vie à la narration ? Sans doute qu’on le sait ; mais en se le rappelant, on échapperait à l’anglais, ce qui serait déloyal.
« Il fit de chaleureux éloges de son successeur, lord Lansdowne, disant que cette nomination (quelle nomination ?) serait accueillie joyeusement… »
Il y a, tous les jours, des cinquantaines de phrases comme celles-là dans nos journaux.
Nous n’avions pas encore assez d’anglicismes comme cela ! Voici qu’un journal en introduit deux nouveaux, deux inédits, tous deux bien fiers d’être au jour. Qui croirait que ces nouveaux-nés sont topic et pulpit ?