3° Natashquan : de la Pointe-aux-Esquimaux à la rivière Natashquan ;
4° Saint-Augustin : du cap Whittle à Chicatica ;
5° Bonne-Espérance : de Chicatica à Blanc-Sablon.
Aux Îles-de-la-Madeleine, les habitants s’adonnent beaucoup à la pêche du homard ; mais si le gouvernement n’y met des obstacles sérieux, la pêche à outrance que l’on fait à cet excellent crustacé menace de rendre cette industrie de moins en moins fructueuse. Sur un nombre total de 99 homarderies établies dans la province de Québec, on en compte soixante — trois aux Îles-de-la-Madeleine ; 75,570 trappes sur un nombre total de 116,698.
Aujourd’hui que les habitants des Îles ont résolu de ne pas borner à la pêche toute leur activité, toute leur ambition et de s’adonner à la culture, ils ne seront plus exposés à ces disettes fréquentes, à cet état de pauvreté, en quelque sorte chronique, qui les mettait naguère à la merci des fluctuations que subissait, d’une année à l’autre, la seule ressource qui était à la fois leur seul aliment. Le sol des Îles est certainement en grande partie fertile et capable de nourrir une population quatre fois plus considérable que celle qui s’y trouve actuellement.
La valeur du poisson exporté par la province de Québec en 1897 s’est élevée à la somme de $515,427,