Page:Buies - La Province de Québec, 1900.djvu/243

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
235
pêcheries

soit 3,350,275 francs. Le reste de la production a été écoulée sur les marchés de l’intérieur.

Quarante-quatre vaisseaux ou goélettes, jaugeant 1,829 tonnes et montés par 224 hommes, outre 6,958 bateaux montés par 11,820 hommes, tels est le contingent que la province de Ouébec a fourni en 1897 pour l’exploitation de ses pêcheries maritimes.

Ces pêcheries ont produit pour une valeur de 1,393,126 dollars, rendement inférieur de près de quinze cent mille francs au rendement moyen des années précédentes.

La valeur totale des vaisseaux ou goélettes, bateaux, lignes, filets, pièges, seines, homarderies, glacières, bâtiments quelconques pour préparer le poisson, enfin de tout le matériel et de tout l’outillage nécessaires à la pêche, s’est élevée à la somme de 495,000 dollars.


Pêcheries des rivières et des lacs


En dehors des pêcheries maritimes proprement dites, il y a encore deux grandes divisions baignées par les eaux salées du Saint-Laurent, et qui s’étendent, l’une sur la rive nord du grand fleuve, depuis Godbout jusqu’à Québec, offrant environ 260 milles de côtes ; l’autre sur la rive sud, de Cap-Chat à Lévis, avec un développement de côtes de près de trois cents milles.

Les pêcheries de l’intérieur offrent une ressource