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voir que Rubens tenait de sa mère son grand caractère.

M. Gachard. — Toutes ces questions me semblent prématurées. Notre point de départ doit être les recherches à faire pour rendre le recueil dont nous nous occupons aussi complet que possible. M. Génard doit revoir les archives de M. Goupy de Quabeck : j’engage notre honorable collègue, pendant son séjour à Malines, à jeter un coup d’œil sur les archives de cette ville pour le même objet.

M. Génard. — Dans quelques semaines, j’aurai tout vu. J’espère encore obtenir l’entrée du chartrier de M. de Bergeyck, au château de Beveren. Selon M. van Havre, il doit y avoir là des documents sur Rubens.

M. Ruelens. — Depuis longtemps, j’ai signalé, d’après des renseignements officieux, les papiers de famille de Henri-François de Brouchoven de Bergeyck, demeurant à Malines. Celui-ci, comme les Bergeyck de Beveren, est un des descendants de Jean-Baptiste de Brouchoven, baron de Bergeyck, qui épousa Hélène Fourment, la veuve de Rubens. J’ai lieu de croire qu’il possède, en partie, les papiers délaissés par Jean de Brouchoven, comte de Bergeyck, surintendant général des finances, qui possédait, tout au moins, la correspondance diplomatique de Rubens et dont l’hôtel, à Bruxelles, fut incendié vers 1704. D’après une note de Mols, cette correspondance périt dans l’incendie. Mais il se peut que d’autres papiers aient été sauvés et qu’il s’en trouve des restes dans les archives, qu’on dit être très considérables, de M. de Bergeyck. Un