Page:Bulletin-Rubens - Annales de la Commission officielle instituée par le Conseil communal de la ville d'Anvers, Tome 1, 1882.djvu/43

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

» Sur la question d’opportunité de la publication, les membres sont unanimes à admettre qu’il serait du plus haut intérêt de réunir en un corps les documents relatifs à Rubens et à ses œuvres ; documents aujourd’hui très dispersés et publiés dans de nombreux recueils difficiles à réunir. De semblables publications ont été faites, en d’autres pays, pour divers hommes illustres, et il serait digne de la ville d’Anvers d’élever un monument de ce genre à la gloire du grand maître flamand.

« Sur la question du plan, la Commission n’est pas encore en mesure de se prononcer d’une manière complète. Elle s’est bien déjà formé quelques idées sur les divisions naturelles de la publication : mais, pour concevoir un programme définitif, il faut avoir recueilli tous les renseignements qu’il y aura moyen de se procurer.

» La Commission peut, dès à présent, indiquer quelques sources d’informations, quelques objectifs de recherches. Ainsi, nous savons que Rubens a été en correspondance intime avec Ambroise Spinola ; il faudrait demander à l’Italie de faire une enquête sur le sort des papiers de ce célèbre capitaine. Il faudrait opérer de même en Espagne à l’égard des archives de la famille d’Albe, héritière du comte-duc d’Olivarès. Il existe, à Paris, à Aix, à Carpentras, et peut-être dans d’autres dépôts en France, des documents de diverse nature relatifs au prince des peintres flamands ; il serait essentiel de s’en procurer des copies.

« Nous n’avons guère de détails sur les rapports de Rubens avec Marie de Médicis et le