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relatifs au peintre, et il y a lieu d’espérer que l’année qui va s’ouvrir donnera une impulsion active à nos travaux.

Nous avons, en conséquence, à prier l’Administration communale d’Anvers, de vouloir bien maintenir à son budget la somme qu’elle a généreusement allouée à notre œuvre patriotique. Nous trouverons certainement à l’employer bientôt.

L’article de M. Carl Justi a naturellement produit une grande sensation parmi les membres de la Commission, et M. le Président, à cette occasion, a voulu vérifier la correspondance entre les mêmes personnages qui repose aux Archives du royaume, à Bruxelles. « J’ai trouvé, écrit-il à la date du 27 décembre, un grand nombre de lettres du Cardinal-Infant à Philippe IV, de dates correspondant à celles des lettres indiquées par M. Justi ; mais dans aucune d’elles il n’est question de Rubens : d’où j’infère que l’Infant avait, pour les questions de peintures, un secrétaire particulier dont les papiers ne furent pas remis aux Archives. La notice de M. Justi est une véritable révélation. »

Quelques jours après, le 4 janvier 1881, la Commission adressait à M. le Ministre des affaires étrangères une requête afin d’obtenir, par son intermédiaire, de notre légation en Espagne, que celle-ci voulût bien faire les démarches nécessaires pour obtenir la copie des lettres du Cardinal-Infant dans laquelle il est question de Rubens.