Page:Bulletin-Rubens - Annales de la Commission officielle instituée par le Conseil communal de la ville d'Anvers, Tome 1, 1882.djvu/69

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— 56 — On sait que Marie Pypelincx venue à Anvers sous la conduite de Philippe de Landmeter, retourna en Allemagne en compagnie de sa mère Claire du Touion, qui « sans avoir esgard à » son « aage, indisposition et difficultez du chemin, » » vint s’incliner « à la clémence » du comte » Jean de Nassau, « et la prier très-humblement « pour l’amour de nostre commun sauveur et r rédempteur Jésus-Christ et», ajouta-t-elle, vostre « natifve bonté et piété que j’entens que souliés » user avec tous misérables, et sçay qu’avés en » plusieurs endroicts usé avec mon beau-fils, vostre » prisonnier. » On connaît les pauvres résultats de ces démarches. Disons, pour terminer, que nous avons trouvé, il y a longtemps, dans les archives de la ville, un acte que le grand nombre de documents utilisés pour notre ouvrage sur Rubens, nous a, un instant, fait perdre de vue, et que nous sommes heureux de publier en ce moment ; il concerne la rentrée de la famille de Rubens dans la ville d’Anvers, après la mort de son chef. La pièce extraite des protocoles scabinaux (vol. 2 sub Moy et Neesen, p. 585), porte la date du 24 novembre i58g. « Ten versuecke van Jouffrouxve Maria Pypelincx, weduwe meester Jans Rubens, in synen leven, schepene deser stadt. Meester Andries van Brueseghem, schepene deser stadt, Joncker Lazarus Haller, oudt omtrent 41 jaren, woonende in de Meere alhier, ende Joncker Gillis de Meere, schepene op de Halle alhier, juraverunt dat sy wel kennen ende