manière rigoureuse sur la profondeur exacte puisqu’elle est suffisamment indiquée par les deux isobathes les plus proches, que d’être assuré du degré de précision, c’est-à-dire de confiance à accorder à ces courbes. Cette donnée est notée d’une façon claire par le nombre, sur un espace déterminé, des points noirs indiquant les endroits reconnus et dont la profondeur, exactement mesurée, a servi à établir et à tracer les courbes. Si un nouveau sondage ne concorde pas avec les isobathes voisines, il indiquera, ou bien un trou, ce qui n’exigera que le tracé d’une nouvelle isobathe, ou bien il ne présentera aucun intérêt et se bornera à confirmer la précision du tracé. On marquera, par conséquent, les points de sondages, autant du moins que le permettra l’échelle de la carte, afin d’éviter toute surcharge conduisant à une confusion, et l’on n’inscrira les cotes que dans de rares exceptions, comme au fond d’un trou dont il pourra être important, après un délai plus ou moins long, de constater le comblement ou le creusement, à la pointe d’une roche ou dans des circonstances analogues. Il est évident que, quelles que soient les règles posées, elles ne doivent pas être appliquées d’une façon brutale et qu’une certaine tolérance est nécessaire. Rien ne saurait dispenser du tact qui demeure la véritable loi de la loi.
On pourrait encore, toujours dans un but de simplification, supprimer certains autres détails purement hydrographiques, les rhumbs de direction, peut-être des portées de feux, bien qu’elles soient susceptibles de rendre service à un opérateur sur le terrain désirant noter sa position de nuit. Le même motif conduirait à supprimer quelques autres accidents continentaux. Tous ces points sont à estimer et à apprécier dans chaque cas particulier ; rien n’est plus facile que d’effacer sur une carte reportée. Sur la carte définitive, on cherchera à donner le plus d’indications possibles tout en restant clair, précis, et sans jamais cesser de ménager la faculté de faire des corrections subséquentes.
