terminer sous sa direction l’immense réseau primordial de la triangulation, jetée sur toute l’Inde anglaise. L’âge de la retraite ne fut pas pour lui l’âge du repos et il consacra les dernières années de sa vie à des travaux d’ordre géographique dont les spécialistes apprécient le mérite. J. T. Walker était membre correspondant étranger depuis 1887.
La Société a perdu de plus[1] : MM. le Dr Dewulf (1865) ; — Alfred André ; Cyprien Fabre ; Bernardo Monreal y Ascaso (1872) ; — Paul Lecène (1873) ; — William Pembroke Fetridge ; Ferdinand Thomas (1874) ; — Félix Cheyron ; Henri Greffulhe ; le vice-amiral baron Roussin ; Adrien Tarneaud (1875) ; — Alfred Piat (1877) ; — Victor de Basseux (1878) ; — Victor Blaise (1879) ; — Jules Guichard ; L. de L’Escaille (1880) ; — Pierre Jacques Ernest Mainadier (1882) ; — Edmond Dupont ; contre-amiral Léopold Fournier ; Jean-Baptiste Mahé (1883) ; — Émile Feibel ; Hippolyte Raymond (1884) ; — général Edmond Hartung (1885) ; — Jean Stanislas Patissier-Dutemple (1887) ; — Hippolyte Tarbouriech-Nadal (1890) ; — vicomte T. M. de Potiche (1894) ; — Constantin Alexandrowsky (1895) ; — Gaston Letellier (1896).
En différentes parties de l’Afrique, au sud de nos possessions du Magreb, sur les bords du Niger et du Congo, ailleurs encore, nos explorateurs ont travaillé de tout leur pouvoir à l’affermissement et à l’extension du domaine colonial français, en même temps qu’au bon renom de la science française. La Société de Géographie a le devoir de faire connaître leur œuvre, de la faire apprécier d’un public chaque jour plus soucieux de nos possessions lointaines d’Afrique, plus avide d’en entendre parler, d’en savoir exactement la situation, la valeur et d’en suivre les progrès.
Peu à peu s’efface le prestige du mystère dont s’envelop-
- ↑ Les millésimes entre parenthèses sont ceux de l’entrée dans la Société.
