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Page:Bulletin de la Société archéologique de Touraine - IV - 1877.djvu/453

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et de bouche la doctrine des cinq propositions de C. Jansenius contenues dans, son livre intitulé : Augustinus, que ces deux papes et les évêques ont condamnées, laquelle doctrine n’est point celle de saint Augustin que Jansenius a mal expliqué contre le vrai sens de ce docteur. »

« (Signé) Delafond, curé, chanoine du Grand-Pressigny, Hyvert, vicaire du Grand-Pressigny et maître du collège. »

M. Delafond consigna encore sur les mêmes registres une ordonnance de l’archevêque de Tours en date du 2 juin 1661, qui défendait aux prêtres de son diocèse de fréquenter les cabarets et de dire la messe en justaucorps.

Imbault, de 1666 à 1683.

Trouvé, chanoine et curé, de 1683 à 1687.

Aviron, chanoine et curé, de 1687 à 1695.

Dumont, chanoine docteur en Sorbonne, de 1695 à 1699.

Davaillau, de 1699 à 1717 ; il fut inhumé le 31 janvier 1717.

Regnard, curé et chanoine, de 1717 à 1747 ; décédé le 7 mars 1747 à 67 ans.

Ténèbre, de 1747 à 1772 ; décédé le 26 septembre 1772.

Dutertre, de 1772 à la fin de 1817.

Il suspendit ses fonctions de curé pendant l’époque révolutionnaire qui suivit 1789 ; il ne les reprit, pour les exercer d’une manière régulière qu’en 1802.

Pendant cette période, le curé Martineau, prêtre assermenté, dit constitutionnel, exerçait le ministère du culte d’une manière ostensible, et le curé Drouard, de Saint-Martin d’Etableau, prêtre non assermenté, dit catholique, administrait secrètement les sacrements aux fidèles qui ne voulaient pas avoir recours au curé constitutionnel. M. Drouard avait reçu à cet effet de l’archevêque une autorisation qui s’étendait à tout le diocèse.

Ganne, de 1818 à 1830.

Pouant, de 1830 à 1868.

Baillif, exerce depuis 1868.