Page:Bulletin de la Société archéologique de Touraine - IV - 1877.djvu/459

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
— 447 —

Halles

Pressigny possédait d’anciennes halles, accompagnées d’un corps de bâtiment composé de deux pièces dont l’une servait de salle d’audience. Ces halles, dues probablement à la libéralité d’un des seigneurs du Grand-Pressigny, ne présentaient rien que de très disgracieux dans leur forme. Elles ont été démolies en 1864 ; sur leur emplacement et sur celui d’une petite maison y attenant, a été construit l’édifice communal dont le rez-de-chaussée est resté affecté à la destination de halles et dont le. premier étage sert de mairie et de justice de paix.

Collège

Le grand corps de bâtiment que l’on désigne sous le nom de collège est dû, suivant Dufour, à la générosité de l’un des seigneurs du Grand-Pressigny.

La destination qu’il reçut alors et que son nom indique, lui a été conservé jusqu’à nos jours : il est aujourd’hui le siège de l’école primaire de la commune, après avoir été celui d’un établissement d’enseignement public qui n’a pas laissé que d’avoir autrefois une certaine importance.

Quelle qu’ait pu être jadis cette importance, il est à remarquer que l’influence d’une bonne école s’est fait sentir dans la contrée, depuis la fin du XVIe siècle jusqu’au milieu du XVIIe siècle. Pendant cette période, les actes de l’état civil et les actes notariés portent presque toujours la signature des parties contractantes, et à la hardiesse de cette signature on reconnaît une plume exercée.

On voit figurer dans les archives locales, en 1150, comme maître ou directeur du collège le nommé Charles-Louis Yvert, vicaire au Grand-Pressigny. — En 1787, le collège avait pour principal l’abbé Deletang.

En 1660, François Dieulefit, de Châtellerault, devait au