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collège du Grand-Pressigny une rente, et il en consentait titre nouvel devant Tenèbre, notaire, le 23 de la même année.

Four banal

Tout seigneur, haut et moyen justicier, possédant bourg, avait, d’après les coutumes, un four banal où chaque habitant du bourg relevant de la seigneurie, était tenu de faire cuire son pain à peine d’amende et même de confiscation.

Le four banal du Grand-Pressigny était situé dans la rue qui en porte encore aujourd’hui le nom, sur l’emplacement d’une grange appartenant maintenant à François Coursault, boucher.

Après la révolution, il fut adjugé à M. Victor-Nazaire Chevrier-Favier, suivant procès-verbal dressé au district de Preuilly, le 21 nivôse an 2, et par un acte passé devant Millé, notaire à Neuilly, le 19 messidor suivant, ce four devint la propriété commune de M. Chevrier-Favier et de quelques autres habitants de Pressigny que M. Chevrier s’associa dans son acquisition.

Malardier.